vendredi 7 décembre 2007

BRUNO CUPILLARD



PHOTOGRAPHIE


J’ai découvert les photographies de Bruno Cupillard sur Internet, des paysages de lave, des forêts équatoriales, des mangroves, une île de la Caraïbe, des détroits figés dans les glaces polaires, un tas de planètes étranges aussi... Vous devriez voir ça ! Néon™ vous jure qu’il faut voir ça vraiment ! Du Bill Atkinson en mieux. Du Michael Fatali, du Bruce Percy, du Paul Schilliger, du Charles Cramer, et puis Shinzo Maeda aussi... Bruno est voyageur... un grand reporter, un journaliste du monde sensible et son vaisseau qui fonce en mode macro à la vitesse de la lumière. Le mec est brillant (Néon adore...) mais surtout extrêmement « riche » ! Suffisamment riche comme par exemple une famille de célèbres joailliers parisiens qui permet à Yann Arthus-Bertrand de photographier « la terre vue du ciel » avec des avions de brousse, des hélicoptères à turbines, des airbus A320, des jets privés, des Boeing 747... un tas de trucs écolos chargés du « transport » des âmes délicates... pour parler du développement durable dans des émissions de télé et vendre un tas de bouquins à la fin. Non, je vous parlais juste et uniquement de Bruno Cupillard, son point de vue qui frise une altitude artistique stupéfiante... la terre et toutes ses couleurs vues à la hauteur des étoiles. À vrai dire, je ne sais pas ce que ce type a comme pierre à la place du cœur pour imaginer le monde comme ça ?! L'expression est « lapidaire »... et n'a jamais aussi mal exprimé sa définition que dans cet opus de « l’aventure cristalline ». Un type qui donne dans la Jaspe, les Stromatolites, l’hématite, ou la Cornaline... un type qui porte la « gemmologie » (une maladie grave) sur des sommets « photogemmiques » d’une pureté « diamantaire ». Et je voulais juste vous dire, oui, que la terre vue comme ça, que cette terre transparente vue depuis l’objectif de ce Bruno Cupillard-là ! son tas de cailloux vu de sa modeste hauteur naturelle à lui, (quelques centimètres au bon niveau du monde des pierres précieuses) vaut bien tous les modes de « transport » un peu chers et artificiels... les topazes, les saphirs, les émeraudes, toutes les bagues, les colliers, les belles médailles... le bel esprit « rive gauche » de la place st Germain.




(PHOTOGRAPHIES)


Les images de Bruno Cupillard sont quelquefois visibles dans la région de Franche Comté d'où le photographe est originaire. Il termine cette semaine une exposition au museum d'histoire naturelle de Dijon.

Néon™